vendredi 29 juin 2012

Miséricorde, de Chris Alder Olsen


Nouvelle déception avec ce thriller danois qui a reçu le grand prix des lectrices Elle du roman policier. Une femme est enlevée puis séquestrée pendant cinq ans sans voir la lumière du jour. La grande question qui est censée nous tenir en haleine tout du long : séquestrée par qui et pour quelle raison ? Le problème c’est que l’on devine la réponse très rapidement. Alors oui, le duo que forment Carl Mock, policier mis sur la touche, et son assistant doté d’une intuition hors pair, est plutôt sympathique mais ça ne suffit pas pour nous accrocher. C’est dommage car il aurait suffit que l’auteur élude deux trois passages, voire quelques phrases seulement pour éviter de nous mettre la puce à l’oreille trop tôt. Tout ça nous donne un thriller un peu mou et trop attendu.  

Dans le même genre : 
Le Silence des agneaux, de Thomas Harris

dimanche 24 juin 2012

Mr Monster, de Dan Wells

Ce livre est la suite de « Je ne suis pas un serial killer » (que je n’avais pas lu). Le héros est un gamin de 16 ans qui se trouve être un sociopathe et qui tente de faire taire ce Mister Monster tapi au fond de lui pour ne pas virer total serial killer. Dexter version teenager en quelque sorte. Pourquoi pas. Sauf qu'il manque un style dans l’écriture et surtout une intrigue qu’on aimerait un peu plus recherchée. La première partie du livre revient principalement sur les événements du premier opus, la seconde relate les tentatives du héros de s’échapper d’une cave où il est séquestré par une entité démoniaque… Sans intérêt.

Dans le même genre :
Dexter, de Jeff Lindsay

vendredi 22 juin 2012

L’Invisible, de Robert Pobi

Mon dieu que ce livre est long ! Je dois reconnaître que je m’ennuyais tellement au bout des 200 premières pages que j’ai commencé à lire en diagonale, en m’accrochant aux dialogues. L’action ne se déploie véritablement que lors des 100 dernières pages (sur 400). Un peu juste pour ce qui est décrit comme un thriller haletant. Avant ça, tout n’est que bavardage insignifiant au fil d’une intrigue ponctuée de scènes invraisemblables qui frôlent le ridicule (la timbale étant décrochée avec l’enfant autiste qui résout un puzzle insurmontable). On sent que l’auteur à construit son roman autour d’une seule idée (le retournement final, qui n’est même pas à la hauteur des attentes) et qu’il a laborieusement tenté de combler les pages blanches de ce qui aurait pu n’être qu’une nouvelle au lieu d’un roman de 400 pages.

Dans le même genre :
Shutter Island, de Dennis Lehane