samedi 10 mars 2012

Les Visages écrasés, de Marin Ledun


Pas vraiment accroché à cette histoire de crime mâtinée de critique sociale autour de la violence au sein des entreprises. L’idée de départ est plutôt originale avec une femme médecin dans un centre d’appel qui pète les plombs et tue un employé pour lui éviter définitivement les souffrances qu’il endure chaque jour sur son lieu de travail. Mais ensuite l’hystérie du personnage principal prend le dessus et devient assez pénible. Surtout, j’ai trouvé que l’accumulation de tentatives de suicides, de meurtres et de viols entamait à chaque fois un peu plus le réalisme du récit pour finalement basculer vers la caricature. Il y a indéniablement beaucoup à dire sur le mal-être au travail mais la démonstration m’a semblé ici trop grossière pour être pertinente et convaincante.

Dans le même genre :
Le couperet, de Donald Westlake

jeudi 8 mars 2012

Cette nuit-là, de Linwood Barclay


Un conseil, restez à distance de ce livre. J’ai rarement lu un thriller aussi creux et soporifique. Barclay voudrait lorgner du côté d’Harlan Coben mais ne s’en approche jamais. Je ne suis pas un fan de Coben, ses intrigues sont trop semblables les unes des autres et les procédés pour maintenir le suspense trop mécaniques. Mais la première fois que je l’ai lu, j’avoue avoir été totalement tenu en haleine. Ici, niet. Il ne se passe rien. Les cliffhangers de fin de chapitres sont tous identiques. Tout repose sur le point de départ (une jeune fille fait le mur se rendre à une fête et lorsque qu’elle rentre chez elle le lendemain matin, toute sa famille a disparu), ensuite l’intrigue n’avance plus. Finalement le bouquin se résume pratiquement à son premier et à son dernier chapitre. Entre les deux : du remplissage. A éviter.

Dans le même genre :
Ne le dis à personne, de Harlan Coben