« Harcelée » avait été le premier livre de Jason
Starr à me décevoir. « Crise de panique » est le second. Zut.
En pleine nuit, le Dr Adam Bloom
surprend deux cambrioleurs chez lui. Se sentant en danger et pour protéger sa
femme et sa fille, Adam sort son flingue et tue l’un des intrus pendant que l’autre
s’échappe. Dès le lendemain, tout dérape. Emballement médiatique, suspicion des
flics, famille qui implose…
Toute cette première partie est plutôt efficace et
prometteuse. Mais le roman prend vite une autre tournure lorsque le deuxième
cambrioleur décide de revenir se venger. Et là on tombe dans une redite de « Harcelée » assez peu vraisemblable (avec notamment le psychopathe qui vient séduire la fille de la famille pour s’infiltrer
au sein de celle-ci). Il y a aussi pas mal de longueurs. Souvent une même scène est revue sous le point de vue d’un personnage différent. Le problème c’est que soit on n’apprend rien de nouveau, soit l’auteur ne fait qu’expliciter des choses sous-entendues et déjà bien comprises.
« Harcelée » (2007) et « Crise de panique »
(2009) font partie des derniers romans écrits par Jason Starr. Clairement, ils
ne sont pas du même niveau que ceux de la période des débuts (1998-2004, voir la liste dans mon billet sur "Loser") avec une
orientation plus thriller et grand public. Perso, j’aime moins. J’espère que ce
sont juste des écarts et non un tournant définitif.
Crise de panique, de Jason Starr, traduit de l’anglais (USA)
par Marie Ollivier-Caudray, Ed. Outside, 375 pages.
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