Anne Rambach, l’auteur du livre, est elle aussi journaliste.
On ne s’en étonne pas car si son récit prend la forme d’un polar, façon Erin
Brockovich en un peu plus musclé, il est aussi parfaitement documenté. On
apprend beaucoup de choses sur l’amiante et sur la façon dont les risques qui y
sont liés ont été (mal) gérés. Ne serait-ce que pour cela, l’entreprise est à
saluer.
Une fois cela dit, le roman n’est pas exempt de défauts. Si
j’ai vraiment accroché durant le premier tiers – la partie la plus forte en
suspense -, mon intérêt a commencé à faiblir durant le deuxième tiers plus
démonstratif, pour finalement complètement retomber vers la fin (retour à
l’action pure et dure) avec un dénouement parachuté et pas à la hauteur de ce
qu’on pouvait espérer.
Bref, c’est un roman bourré de bonnes intentions : sérieux
dans son exécution, original par son thème et démontrant une envie évidente de
ne pas ennuyer. Alors même si pour moi ce n’est qu’à moitié réussi, j’ai quand
même plutôt envie de recommander le livre.
Ravages, de Anne Rambach, Ed. Rivages/Thriller, 400 pages
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