J’avais beaucoup aimé le premier roman traduit en français de Neil Cross, « L’homme
qui rêvait d’enterrer son passé ». Il m’avait pas mal fait penser aux
romans de Jason Starr par son réalisme, par son côté « engrenage infernal »
et par son écriture limpide et accrocheuse. J’étais donc tout content de me lancer
dans « Captif », et puis… patatra ! J’ai rien aimé. Mais rien de
rien. Je me suis ennuyé, j’ai trouvé que rien n’était crédible et que tout
était parachuté. Rien à sauver. L’histoire en deux mots quand même : un
homme enquête sur la disparition d’une de ses amies d’enfance, soupçonne le
mari de celle-ci, pète un plomb et le séquestre). Alors, je sais que certains
on aimé ce livre. Que d’autres non. Que d’autres encore ont aimé le premier et
pas le deuxième… et vice versa. Conclusion : je crois que Neil Cross, faut
pas trop essayer de chercher de logique, y’en a pas. Donc un conseil : ne
vous fiez pas à mon avis.
Captif, de Neil Cross, traduit de l'anglais par Renaud Morin, Ed. Belfond, 360 pages (mais avec des marges qui occupent la moitié de la surface d'une page et une typo 57 plus grande que celle d'un Oui-Oui)
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