« A la fin d’un jour ennuyeux » fait suite à « Arrivederci
amore ». On y retrouve le même ignoble salopard, Giorgio Pellegrini, criminel misogyne
et violent, calculateur et amoral, prêt à tuer et à torturer dans l’instant si cela
peut lui être profitable. Inutile d’avoir lu le premier opus pour s’attaquer à
celui-là mais, les deux étant excellents, ne vous privez pas du plaisir de les
lire l’un après l’autre.
Massimo Carlotto signe un roman passionnant mais très noir,
où chaque page nous pousse à l’indignation. Au centre de l’intrigue, Girogio
Pellegrini, donc, propriétaire influent d’un restaurant et accessoirement à la
tête d’un réseau de prostitution haut de gamme. Mais bientôt la chance va
tourner avec l’entrée en jeu de la mafia. Evidemment, Pellegrini ne va pas
tarder à reprendre la main en élaborant un plan pour s’en débarrasser.
Roman déplaisant, mais roman passionnant. Massimo Carlotto a
le chic pour nous plonger dans le pire de la société d’aujourd’hui où le profit
et l’intérêt personnel priment sur tout. J’ai particulièrement apprécié la fin
du livre avec un Pellegrini plus que jamais confortablement intégré au sein d’un
système corrompu. La criminalité dans laquelle il s’inscrit a changé, moins
risquée et plus rentable. Fini les putes. Place à la finance et à la
politique. Prévue pour 2015, la suite s’annonce diablement excitante.
À la fin d’un jour ennuyeux, de Massimo Carlotto, traduit de
l’italien par Serge Quadruppani, Ed. Métailié Noir, 192 pages.
j'avais adoré " l'immense obscurité de la mort", mais je n'ai pas lu " arrivederci amore", et bien sûr pas encore celui ci. Je vais sans doute corriger cela car tu n'es pas le seul à dire du bien de ces bouquins, et à force de me le répéter ca finit par rentrer dans ma petite tête ^^
RépondreSupprimerJ'ai lu aussi beaucoup de commentaires positifs un peu partout sur ces deux là. Tu peux y aller sans hésiter. Et de mon côté je viens justement d'emprunter "L'immense obscurité...". Ce sera ma prochaine lecture.
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