vendredi 2 novembre 2012

La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, de Joël Dicker

C'est le livre dont tout le monde parle en ce moment et on se demande un peu pourquoi. Certes, en tant que petit roman policier distrayant, "Harry Quebert" remplit à peu près sa part du contrat. Disons que ce n'est pas pire que la grande majorité des thrillers qui sortent chaque mois (mis à part néanmoins que 650 pages pour une intrigue pas bien originale, c'est vraiment, vraiment trop long). Par contre, parler de construction géniale, louer une réflexion pointue sur la société moderne et la littérature (en gros parce que le protagoniste est écrivain et qu'on nous sert de la mise en abyme au kilo), dire que l'on tourne les pages frénétiquement... me parait assez incompréhensible. Quant au Grand Prix de l'Académie Française... j'en reste sans voix. Une nouvelle hallucination collective.

La Vérité sur l'affaire Harry Quebert, de Joël Dicker, Ed. de Fallois/L'Age d'Homme, 650 pages. 

2 commentaires:

  1. Il m'est vite tombé des mains. Je n'ai pas pu croire à cette histoire, le personnage principal m'a paru bien peu crédible et, à vrai dire, bête et horripilant par bien des aspects.

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    1. C'est vrai que ce personnage est particulièrement agaçant et qu'il reflète assez le côté un peu prétentieux du livre lui-même.

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