Je suis tombé sur le nom de Bill Pronzini grâce à la revue
813. Je ne connaissais pas du tout cet auteur américain qui a fait les belles
heures de la Série Noire dans les années 70 et 80 mais dont les traductions françaises ont brutalement cessé au début des années 90. Dommage, d’autant que l’auteur
continue aujourd’hui encore à sortir des livres aux USA (une bonne cinquantaine
au compteur). Une trentaine de ses livres s’inscrit dans une série, initiée en
1971, qui met en scène le détective sans nom « Nameless ». Ecrit en
1988, « Le Carcan » en fait partie.
Le point de départ du roman est aussi simple que
machiavélique : Nameless est enlevé par un inconnu, enchaîné dans un
chalet isolé et laissé à l’abandon, sans explication, avec juste un peu de
nourriture pour tenir 13 semaines environ. Une grande partie de l’histoire se
déroule donc en huis clos avec un Nameless cherchant à comprendre pourquoi il
se trouve dans cette situation tout en tentant de trouver un moyen de s’évader.
Le récit est vraiment bien construit, extrêmement prenant sans jouer pour
autant sur de multiples rebondissements. J’ai beaucoup aimé l’écriture de
Pronzini et son héros est très attachant. Voilà qui me laisse penser que j’y
reviendrai. J’ai déjà noté quelques titres qui s’annoncent prometteurs.
Le Carcan, de Bill Pronzini, traduit de l’anglais (USA) par
Noël Chassériau, Ed. Galimard Série Noire, 270 pages
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