Après « Sur ma peau » et « Les Lieux sombres », l’Américaine Gillian Flynn remet le couvert avec un thriller très efficace. Le récit fonctionne en voix
alternées. D’un côté Nick, l’époux modèle qui apparaît de plus en plus ambigu
au fil du récit. De l’autre Amy, sa femme, que l’on apprend à connaître à
travers son journal intime, le roman débutant sur la disparition de la jeune
femme. Enlèvement, fugue, meurtre ? L’enquête qui va suivre reprend
impeccablement la mécanique du thriller avec ce qu’il faut de rebondissements
et de suspense. Mais ce qui permet aux « Apparences » de se distinguer du reste
de la production, c’est avant tout la façon qu’a Gillian Flynn de joyeusement égratigner les faux semblants du mariage. On s'amuse réellement à voir jusqu'où l'auteur peut pousser la perversité de certains de ses personnages. D’autant qu’elle assumera son jeu jusqu'à la fin, à travers un
dénouement merveilleusement cynique.
Dans le même genre :
Plutôt qu’à un livre, le roman ma fait penser à certains
films à la mode dans les années 80-90 comme « Liaison Fatale » ou
« JF partagerait appartement ».
Les Apparences, de Gillian Flynn (Gone girl, 2012), Ed. Sonatine, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Héloïse Esquié, 400 pages
Les Apparences, de Gillian Flynn (Gone girl, 2012), Ed. Sonatine, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Héloïse Esquié, 400 pages
Voici un auteur que je ne connais pas, j'adore les polars et j'adore le thème du couple qui se fait égratigner. Merci de l'avoir mis sur ma route.
RépondreSupprimerSi tu commences à le lire, tu risques d'avoir du mal à le lâcher.
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