Après Le Syndrome E (lu, déçu) et Gattaca (pas lu), Thilliez
revient à quelque chose de plus simple qui, à mon avis, lui sied mieux. Dès les
premières pages, on ne peut s’empêcher de penser au film Saw. Trois hommes se
réveillent, coincés au fond d’un gouffre. Deux d’entre eux sont enchaînés à un
pieu, le troisième porte un casque qui menace d’exploser s’il cherche à trop
s’éloigner. Un huis clos donc. Reste à savoir pourquoi ces trois hommes ont été
enlevés et quels sont les liens cachés qui les unissent. C’est sans doute le
meilleur Thilliez que j’ai lu avec La Fôret des ombres (là aussi un huis clos),
preuve qu’une situation simple, si le récit est bien mené, est aussi efficace
que des intrigues alambiquées qui nous promènent d’un continent à un autre
(comme c’est le cas dans Le Syndrome E). Un vrai bijou, haletant, surprenant,
effrayant. On en redemande.
Dans le même genre :
Jessie, de Stephen King
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