Pas vraiment accroché à cette histoire de crime mâtinée de
critique sociale autour de la violence au sein des entreprises. L’idée de
départ est plutôt originale avec une femme médecin dans un centre d’appel qui
pète les plombs et tue un employé pour lui éviter définitivement les
souffrances qu’il endure chaque jour sur son lieu de travail. Mais ensuite
l’hystérie du personnage principal prend le dessus et devient assez pénible.
Surtout, j’ai trouvé que l’accumulation de tentatives de suicides, de meurtres
et de viols entamait à chaque fois un peu plus le réalisme du récit pour
finalement basculer vers la caricature. Il y a indéniablement beaucoup à dire
sur le mal-être au travail mais la démonstration m’a semblé ici trop grossière
pour être pertinente et convaincante.
Dans le même genre :
Le couperet, de Donald Westlake
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